lundi 16 mars 2009

Pourquoi l'Université Groupama aime le Prix Turgot !


Créé par l’Association des anciens élèves de l’Institut de Haute Finance, et placé sous le haut patronage du Ministre des finances, le prix Turgot du meilleur livre d’économie financière est présidé par Michel Bon. Il est décerné chaque année dans les salons du Sénat sous l'égide du Sénateur Philippe Marini, rapporteur du budget. La cérémonie du Palmarès est devenue, au fil des années, le grand rendez-vous des professionnels de la finance : environ 500 personnalités de l’économie, des universités, des entreprises, des banques et de la finance y participent. Le jury est composé de 22 éminents acteurs de l'économie financière et le prix a été proclamé le 13 mars par Christine Lagarde.

André Levy Lang, conférencier bien connu à l'Université Groupama et membre de la Fondation du risque, fut le lauréat du 20ème Prix pour "L'Argent, la Finance et le Risque" tandis qu'Alan Fustec qui est intervenu à plusieurs reprises pour des formations 1 soir 1 jour très réussies, recevait le Prix spécial du jury pour son livre "Valoriser le capital immatériel de l'Entreprise".

Cette année le prix a été remis à Olivier Pastré qui a co-rédigé avec Jean Marc Sylvestre "Le roman vrai de la crise financière" avec toute son acuité critique et son "esprit libre" que lui connaissent bien tous ceux qui ont assisté à ses conférences passionnantes, les années précédentes à l'Université Groupama et au club du Patrimoine.

Le Prix Spécial du Jury est revenu à Michel Aglietta pour son livre "La crise : pourquoi en est-on venu là, comment en sortir" Michel Aglietta est bien connu de Groupama Asset Management où il exerce un rôle éminent de conseil et participe notamment aux colloques du CEPII dont l'Université Groupama a retransmis les actes sur son site.

Laure Klein a remporté le Prix du jeune talent pour "La crise des subprimes"… Une future intervenante pour l'Université ?

mardi 10 mars 2009

Comment prendre de bonnes décisions tout en réduisant ses coûts ?


Olivier Soudieux est un passionné d’aventure. Sa pratique de la montagne et ses expéditions lui ont donné l’opportunité de vivre seul ou en groupe des expériences hors normes dans des environnements exigeants. En 2001, la seconde ascension du Himlung Himal (7.126 m), avec 9 autres alpinistes.
De 2003 à 2004 : 5 000 km de traversée en l’Himalaya, intégralement à pied, et des ascensions en solitaire de sommets en haute altitude, dont deux à plus de 6 000 m.
En 2009, il part skier 600 km à travers le Spitzberg, à côté du pôle Nord, avec des sourds.

Avant d'être chef d'expédition, Olivier a été chef de projet au sein de sociétés de services en informatique. Dix ans chez Capgemini l’ont amené à gérer des équipes et intervenir sur des projets internationaux.

Fort de cette double compétence, il partage ses expertises avec passion.

"Gravir un sommet de plus de 7.000m dans des conditions de sécurité raisonnables ne s'improvise pas.
En matière de santé, disposer d'une pharmacie adaptée est indispensable. Le matériel allait être transporté à dos d'homme durant des jours, dans des paniers de bambou tressé. Le risque de perte de la pharmacie était loin d'être négligeable pour un élément aussi critique, eu égard aux cabrioles à venir dans un terrain particulièrement accidenté par endroit, et lors des possibles traversées de torrents à gué.
La réponse spontanée à cette question avait été de doubler la pharmacie. Nous avions finalement opté pour deux mesures :
- la répartition de chaque élément de la pharmacie en quantités égales dans deux conteneurs distincts,
- un contrôle avant chaque départ : vérifier que les conteneurs étaient entre les mains des porteurs différents.
Pourquoi ce choix ?
Perdre la totalité de la pharmacie de notre expédition était totalement inenvisageable. En perdre la moitié eu été déplorable, mais gérable néanmoins.
Doubler notre pharmacie était une option présentant un réel intérêt par rapport au choix de la diviser en deux. Mais c'était aussi une option chère. Le ratio bénéfice attendu sur coût n'était pas le meilleur.
Parfois, un simple changement d'organisation rend possible de réduire un risque presque autant qu'investir dans une action coûteuse.
Maîtriser les risques n’est pas nécessairement signer un chèque ! C’est aussi une question d'intelligence et d’organisation pour maximiser les effets au moindre coût ! "
La bonne décision n'est donc ni la plus coûteuse ni la plus économique. C'est celle qui minimise le risque et maximise l'organisation !
Olivier Soudieux intervient depuis 2008 avec succès dans les formations "1 soir 1 jour" de l'Université Groupama "Maîtriser les risques pour être performant et serein en équipe dans un environnement turbulent ».
La prochaine est programmée les 16 et 17 juin. Il reste encore quelques places.

lundi 2 mars 2009

Soixante-sept mille nouveaux entrepreneurs en France depuis le 1er janvier 2009 !


La Loi de modernisation de l’économie du 4 août 2008 a créé le statut de l'entrepreneur individuel communément appelé autoentrepreneur entré en application le 1er janvier 2009. Ce statut s’adresse aux personnes qui ne veulent pas nécessairement créer une société commerciale pour exercer leur nouvelle activité et souhaitent pouvoir débuter ou arrêter facilement leur activité indépendante, que l’on soit étudiant, salarié, fonctionnaire, demandeur d'emploi ou retraité...

L’autoentrepreneur mène une activité professionnelle indépendante, à revenus limités (80.000 euros pour une activité commerciale, 32.000 euros pour une activité de services), à titre principal ou parallèlement à son statut de salarié ou de retraité. Il permet d’exercer son activité sur simple déclaration, fait payer des charges uniquement en fonction du chiffre d’affaires qu’il réalise (13 % du chiffre d’affaires pour une activité commerciale, 23 % pour une activité de services) et protège l’ensemble de son patrimoine immobilier. Les charges sociales et fiscales par exemple sont payées par un prélèvement libératoire mensuellement ou trimestriellement. Enfin il permet de cotiser pour sa couverture sociale et sa retraite.

Pas de chiffre d'affaires = pas de charges sociale ou fiscale

Ce statut fait bénéficier de nombreux autres avantages pour démarrer une activité à votre compte avec le minimum de risque.

Si ce statut est révolutionnaire, c’est parce que, au-delà des mesures administratives, financières ou fiscales, il favorise l’émergence d’une véritable culture entrepreneuriale. En permettant à l’indépendant, au salarié ou au retraité de « tester » l’entrepreneuriat à petite échelle, de façon simple et sans prendre de risque, l’autoentrepreneur s’initie à l’acte d’entreprendre. Il en démystifie les difficultés. L’entrepreneur ainsi désinhibé prendra plus facilement le risque de transformer sa microentreprise en petite entreprise, qui, lorsqu’elle grandira, contribuera à créer des richesses, de l’innovation et de l’emploi.

Cette incitation intervient au bon moment. Le développement des plates-formes de commerce électronique favorise l’émergence de nouvelles opportunités entrepreneuriales. Aujourd’hui déjà, des dizaines de milliers de particuliers achètent et revendent des produits et services sur Internet de façon quasi professionnelle. Demain, l’explosion attendue des services à la personne créera de nouvelles opportunités. Le régime de l’autoentrepreneur s’adapte particulièrement bien à ces nouvelles activités. Il s’avère même indispensable pour encadrer réglementairement cette économie des temps modernes et lutter contre le travail non déclaré. Il permettra à chacun d’exercer son activité selon les mêmes règles du jeu, au sein d’une compétition légalisée.
Entreprendre n’est pas un acte naturel dans notre pays, puisque trois entrepreneurs français sur quatre sont issus d’une famille d’entrepreneurs. Et pourtant, un Français sur deux souhaiterait entreprendre. Le régime de l’autoentrepreneur l’incitera à découvrir que cette aventure est à portée demain.

Le chanteur Jacques Dutronc chantait dans les années 70 avec la mini jupe et la mini Austin : « tout est mini dans notre vie ». Avec la micro entreprise, le micro crédit et la micro assurance, chanterait–il aujourd’hui « tout est micro dans notre vie » ?